DIOCESE DE STRASBOURG

POUR L'ANNEE CONFIRMATION 1992 - 1993

 
 

Pour situer ce dossier, y compris ses limites, on se reportera à « Eglise en Alsace » du mois de novembre 1992.

Il renvoie également aux articles à paraître régulièrement dans la revue diocésaine.

Ces quelques feuillets qui rappellent les convictions et les orientations publiées en juin 1977 et en février 1986 voudraient surtout relever les points importants sur lesquels on s'accorde à porter notre attention pastorale,

Rappels et suggestions : mais autant de points d’interrogation sur lesquels les observations, précisions, initiatives demandent à nous parvenir. Si en fin de cette année un document plus complet doit voir le jour pour mieux situer la Confirmation - et le rôle de l'Esprit-Saint- dans la vie de l'Église et du chrétien, il sera du plus haut intérêt que les points relevés ici - mais pas eux uniquement, fassent l'objet d'un échange avec nous, surtout à l'occasion de la Célébration. Ainsi n'en resterons-nous pas à énoncer des principes ou des vœux généreux mais utopistes.

+ Léon Hégelé
Évêque Auxiliaire
et chargé de coordonner cette recherche diocésaine.

 

TABLEAU SYNOPTIQUE DES ORIENTATIONS DIOCESAINES
POUR LA PASTORALE DE LA CONFIRMATION
1977
1986
INTRODUCTION

- après expériences et recherches

- volonté de redonner sens aux sacrements de l'initiation chrétienne

- constat d'une diversité dans la pratique pastorale du sacrement.

 

- de nouvelles expériences ont été tentées

- on confirme de plus en plus des adolescents

- la réflexion théologique s'approfondit et continue

- la mutation de la société également = le cadre familial a changé, ainsi que l'environnement scolaire, social... autant de facteurs dont il faut tenir compte

 
CONVICTIONS THEOLOGIQUES

- L'Église vit de l'Esprit-Saint : mise en évidence du Don gratuit de Dieu

- la Confirmation constitue une démarche continue avec le Baptême et l’Eucharistie,

- Il n'est pas indifférent de donner ou de ne pas donner la Confirmation à ceux qui ont été baptisés.

- Des accents : en vue de la croissance, du rayonnement de l'Église, éveil des charismes, vers des initiatives, des responsabilités, chaque communauté devient signe.

- l’Évêque préside cette Confirmation pour manifester la communion de ce lieu d'Église avec les autres communautés et l'Église Universelle. Cette dimension reste valable quant l'Évêque délègue pour conférer ce sacrement.

les mêmes convictions sont exprimées avec un vocabulaire différent.

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-

- comme le baptême et l'eucharistie, la la confirmation est fondement de la communion et de la mission d'où rappel de la citation du rituel : « conduire à la stature parfaite… exercer dans l'Église et dans le monde la mission qui est celle du peuple chrétien »

- pour le rôle de l’évêque : on précise ; il veille au bien commun, à la croissance de l'Église par l'organisation des ministères. On ajoute également dans ce document les noms des délégués.

ORIENTATIONS PASTORALES

- une bonne compréhension de la confirmation suppose la redécouverte de la présence et de l'action de l’Esprit-Saint dans chacun, dans l'Église, dans le monde.

- nécessité d'une information suffisante par une catéchèse concrète au sein des communautés.

- Prêtres et laïcs doivent y réfléchir et se concerter sur la base de ces convictions théologiques.

- les candidats exprimeront une demande explicite de la confirmation.

- S'il s'agit d'enfants les parents seront associés à cette demande.

- Préparation lointaine par la catéchèse la prédication, la liturgie, la prière personnelle et communautaire, des mouvements apostoliques…

- Préparation immédiate : elle durera au moins 2 mois et se poursuivra en petits groupes : elle consiste en réflexion et en célébrations,

Échange nécessaire avec les parents, les catéchistes. En tout cas : la préparation ne devra pas se faire par le prêtre seul.

- On renvoie aux dossiers catéchétiques diocésains sur la Confirmation.

- + sens et place de la Confirmation dans la destinée de chaque homme ainsi que dans la vie et la mission de l'Église.

- Il faut prévoir la confirmation 1 an à l'avance. Et ceci est la tâche du prêtre et du Conseil paroissial.
On cherchera à parvenir à des orientations communes dans les secteurs pastoraux. Un projet de confirmation sera signalé au doyen qui le communiquera au vicaire épiscopal dès l'automne.

- demande : on souhaite que cette demande puisse donner l'occasion d'un premier entretien pastoral avec les confirmands et leurs familles»

- Durée : 1 année est souhaitable, 3 mois est un minimum- Les raisons : l'éducation religieuse en famille est en régression, beaucoup sont dispensés de catéchèse, de nombreux 'parents vivent en situation irrégulière et marginale par rapport à l'Église, la foi des jeunes et des adultes est plus massivement agressée qu'autrefois

- Appel aux conseils de la Direction de. la Catéchèse pour de bons matériaux et une judicieuse utilisation

QUI EST CONCERNE ?

- La communauté sera informée et prendra acte des candidatures, Elle priera…

- Les familles,

- les éducateurs : « nous demandons qu'il y en ait partout (catéchistes, animateurs, foyers d'accueil, parents, parrains et marraines…)

- rencontres paroissiales, inter paroissiales.

- la préparation se fera en groupes : ce qui permet une expérience ecclésiale.

- l’âge : « le don de l'Esprit n'est pas lié à une maturité humaine plus ou moins grande » A long terme, on prévoit une rupture avec l'automatisme confirmation pour une année de naissance ou pour une classe scolaire

Age ou moment favorable : l'entrée en CES, perspective profession de foi, entrée dans l'adolescence.

11-14 ans en général : possibilité d'expériences de 15-16 ans à condition d’une réflexion préalable avec les responsables diocésains.

conditions d'admission à la confirmation : vie intérieure adaptée à l'âge du candidat, nourrie, exprimée par la prière, minimum de conviction dans la vie de foi, une « certaine expérience de la vie ecclésiale » (rituel)

- la communauté paroissiale. Mais on mentionne aussi un Collège, une Maison d'accueil, une maison pour handicapés,,.

- pour la famille : conviction que partout la famille est capable d'un apport original si on l'y aide. On fait appel à des expériences. Insistance sur la collaboration avec les catéchètes scolaires; également avec les mouvements de jeunes et d'enfants : il est rappelé que leur rôle premier n'est pas de prendre en charge cette préparation.

- Insistance également sur la préparation en groupes,

- l'âge : on s'aligne sur les décisions prises par- la conférence épiscopale française : 12 à 17 ans, .- de 12 et + de 17 demande à être signalé au Vicaire Épiscopal.

CELEBRATION

- C'est un temps fort pour tous non réservé aux parents et amis.

- on recommande de lier la confirmation à la Visite Pastorale mais elle peut et doit même nécessairement pouvoir se célébrer en dehors de ce cadre.

- On fait également apparaître le rôle des parents. On mentionne les déclarations d'intentions formulées par les confirmands à l'évêque; les panneaux confectionnés par eux : il faut faire un choix judicieux

- La confirmation ne doit pas nécessairement être célébrée dans le cadre d’une messe (mais aussi dans celui des ,célébrations de la Parole)

- on insiste : le sacrement de pardon sous la forme d'une confession individuelle est exigé.

Manque dans ce paragraphe le lien entre Visite Pastorale et Confirmation

 

APRES LA CONFIRMATION

- quels lieux et quelles structures d'accueil offrir à ces jeunes : mouvements d'apostolat, groupes de prière, activités paroissiales, missionnaires etc.

- Que la communauté leur réserve une place et une expression.

Mêmes insistances.
 
QUELQUES POINTS D’INSISTANCE
La Confirmation, avec le Baptême et l'Eucharistie, un
SACREMENT DE L'INITIATION CHRÉTIENNE

Nous insisterons sur le sens plénier à chercher à cette démarche. Certes, ne minimisons pas l'initiation intellectuelle, surtout devant le constat et la plainte : « les chrétiens ne savent plus rien de leur foi ! » Mais « in-ire » -exprime une « entrée ». Dans une relation plus consciente et plus déterminée avec le Seigneur (nous y reviendrons), Et, comme par le Baptême (dont la Confirmation est inséparable), il y a simultanéité entre l'entrée dans l'Alliance avec Dieu et rentrée dans une COMMUNAUTE.

La préparation des Confirmands suppose la préparation de la Communauté.

PRÉPARATION DE LA COMMUNAUTÉ
L'un des fruits du Sacrement : la CROISSANCE DE L'EGLISE concerne au premier chef la Communauté locale. On s'attend, certes, à une croissance numérique (souvent déçue !). On ne saurait renoncer à cette attente, mais la croissance se veut également qualitative. Par exemple là capacité de donner leur place aux jeunes dans la vie (pas uniquement dans la liturgie) de la Communauté. De porter des adolescents et des jeunes encore instables comme cela est le cas le plus fréquent. . . Etc., etc.
L'ÂGE
Il n'y a d'âge qui exclurait de la réception de ce sacrement. Nous nous situons dans la fourchette admise par l'épiscopat de France. Dans la pratique et dans notre diocèse les Communautés nous présentent heureusement très peu d'enfants de moins de 11-12 ans, A 12 ans et légèrement plus l'enfant présente des avantages. Certains avantages : possibilité d'accueillir un don de Dieu, un registre particulièrement sensible dans son intériorité. Très souvent l’âge choisi se rapproche de celui de la Profession de Foi. Mises à part quelques rares exceptions la célébration de la Confirmation dans le cadre et dans les traditions de la Profession de Foi n'est pas convainquante et nous ne l'encourageons pas. 14-15 ans marque une tendance sinon une préférence là où les conditions sont données (catéchistes, foyers d'accueil etc.) 17, 18, 19 ans : ces tentatives existent. Il sera bon que les raisons de ces choix soient à nouveau bien pesées, partagées. La critère ne devrait pas seulement être cherché du côté des jeunes. Il faudrait nous poser la question : quels jeunes de quel âge notre communauté est-elle en mesure d'accueillir et d'accompagner ?
UN SACREMENT PROPOSÉ et DEMANDÉ
Notre Église ne peut pas renoncer à inviter et à proposer. Un sacrement ne peut être imposé ou bradé. A la proposition doit correspondre une demande. Comment, dans la pratique, réunir ces conditions ? Cela ,ne vaut pas uniquement pour la Confirmation. Ce qui rappelle que, dans la pastorale, tout se tient (Baptême, Mariage etc.) Le facteur-temps est capital pour la préparation lointaine, mais aussi pour l'annonce d'une Confirmation dans un an ou plus. Puis il s'agira d’
ACCUEILLIR

Qui ? Quand ? Comment ? Car il ne s'agira pas seulement de l’INSCRIPTION qui exprimera une DEMANDE et qui pourrait revêtir une certaine solennité. L'accueil sera différent lorsqu'il s'agit d'enfants ou de grands adolescents, Dans le premier cas les parents présenteront-ils leur enfant ? Il suppose également un étalement dans le temps > pour réaliser une vraie rencontre, permettant de s'intéresser à la vie des personnes.

Qui accueille ? Le prêtre si possible. La Communauté quand se forment les groupes avec leurs catéchistes. Ceux-ci sont en quelque sorte les délégués de la Communauté bien plus que des suppléants du prêtre. La Communauté rassemblée pour marquer qu'elle aussi participe à leur préparation, et qu'elle les accompagne par l'intercession et l'intérêt qu'elle manifestera tout au long du cheminement, « avant » et « après » !

PRÉPARER

Nous serions de toute façon démasqués si notre but, avoué ou non, était d'obliger à durer aussi longtemps que possible les jeunes à « rester » chez nous. Nous ne saurions pas davantage avancés si nous chargions outre mesure le temps de préparation par des séances qui ne seraient que la répétition du « déjà-vu ». Le rythme des rencontres ne sera ni trop serré ni trop souple. Il comportera nécessairement des choix à faire par les candidats, il leur faudra bien en faire plus tard.

Cette préparation comportera aussi des rencontres avec des témoins et visera la découverte de 1’Église dans ses réalisations toutes proches, de l’Église plus lointaine. Il sera indispensable que l’aumônerie du Collège ou du Lycée soit informée, impliquée, que les Mouvements de jeunes soient attentifs à ce temps favorable. En certains endroits la Confirmation est préparée et célébrée d'un commun accord entre les villages regroupés autour d'un même Collège.

Les parents doivent être associés à la préparation. Les réunions qui leur sont destinées seront un cadre privilégié pour une évangélisation. Ces rencontres méritent une attention particulière. Prêtres, nous ne sommes pas nécessairement les plus qualifiés pour les conduire. A quelles personnes faire appel ? Elles existent. Cela vaut la peine de s'informer, de chercher, de partager l'expérience, de préparer avec elles.

LIEN AVEC L'ÊVÊQUE

Ce lien peut se concevoir dans le cadre d'une Visite Pastorale ou dans sa préparation, ou encore à la Visite-Retour, un an après. Les jeunes confirmands ou confirmés de l'année peuvent être invités à l'une des célébrations adaptées du doyenné. La rencontre sera facilitée si plusieurs paroisses se concertent. Certaines réalisations sont très positives. Une excursion pourrait-elle inscrire la cathédrale sur son itinéraire ? Un pèlerinage offrirait quelques possibilités d'une célébration avec l’évêque, Mais si ces rencontres avec l'évêque lui-même étaient impossibles il faudrait explorer les chances d'un échange avec le prêtre qui sera délégué pour la célébration.

Une lettre adressée à l’évêque même est toujours souhaitée. Lorsqu'elle est rédigée individuellement on aime la remettre, « visée », pour figurer dans les archives du chrétien.

LA CONFIRMATION : UN DON DE DIEU !

Il arrive que la préparation soit axée presque entièrement sur le « faire », la célébration faisant, au contraire, une très large place à l'initiative de Dieu : DON de SAGESSE… « Sois marqué de l'Esprit-Saint le DON DE DIEU ».

La prière et toute forme de vie intérieure sont des objectifs de la plus haute importance- Savoir dire « VIENS ! » Les célébrations l'exprimeront et contribueront à prolonger cet appel dans le quotidien de chacun.

Se pose la question difficile mais inéluctable des conditions d'admission à la Confirmation… Peut-on célébrer l’INITIATION de quelqu'un qui DESERTE habituellement ou souvent la Communauté célébrant l'Eucharistie ? Par ailleurs un refus exprimé catégoriquement et mal vécu peut compromettre toute initiation ultérieure dans la vie de l'Église. Une décision ne peut plus être prise sans avoir pris conseil auprès de « sages », L'Esprit doit pouvoir parler à l'Église, à des « chrétiens ensemble ».

LA PROFESSION DE FOI (voir Rituel de la Confirmation)

Le célébrant demande aux Confirmants de professer la FOI. Il s'agit évidemment d'un acte liturgique, d'une adhésion personnelle aux dons et à l'œuvre de Dieu pour nous et par conséquent d'une action de grâces. Mais en même temps le futur confirmé montre sa capacité de rendre compte de sa foi devant le monde.

La Profession de Foi constitue un élément important de la célébration. Le Rituel en propose plusieurs formes. Chacun devrait être en mesure d'en comprendre la plus accessible. Certaines catéchèses proposent une expression encore plus simple. Il faut veiller à exprimer la foi de l’EGLISE et non exclusivement les aspects les plus apparents perçus à tel âge. Notre perception sera toujours fragmentaire.

LA COMMUNAUTÉ

La place de la Communauté reste l’un des points forts de la recherche de cette année. L'aboutissement de la préparation est souvent parlante : l'assemblée qui entoure les Confirmands est principalement composée de pratiquants très occasionnels. Les chrétiens les plus présents habituellement et les plus engagés laissent trop souvent leur place aux « autres » et restent absents. TOUS auraient besoin de leur présence. Et l'église serait rarement trop petite pour accueillir les uns et les autres.

Pourquoi cette absence ? Parce que l'office sera plus long ? Parce qu'on ne croit pas à la sincérité de la démarche des Jeunes, de leurs parents ? Parce que l'importance de la Confirmation n'est pas perçue ?

Mais lorsque nous disons : implication, présence de la Communauté, que sous-entendons-nous ? Une réflexion s'impose.

 
CELEBRER LA CONFIRMATION

Une rencontre entre l'Évêque, - ou le célébrant délégué - et les confirmands est toujours utile et souhaitée. Elle n'est pas toujours possible. C'est dans ces cas surtout, mais pas seulement, que les jeunes seront invités à adresser une lettre de demande et de présentation, de préférence à l'Évêque.

Les catéchistes ou les foyers d'accueil qui ont participé à la préparation, trouveront leur place au cours de la célébration, soit lors de la présentation, soit dans le cadre de la prière universelle ou à la fin (ou on fera mention d'eux ; l'un ou l'autre interviendra).

Il importe que soit bien mis en évidence le lien établi entre la préparation et la célébration du sacrement, M. le Curé signalera au préalable les accents qui ont été privilégiés, compte-tenu des Orientations Pastorales du diocèse.

Des panneaux ou des témoignages pourront exprimer ce lien. Mais dans l'un ou l'autre cas, on veillera à la sobriété, à la beauté et la concision.

Chaque paroisse dispose du rituel officiel publié en 1976 ( Chalet-Tardy). Celui-ci propose des éléments d'une liturgie qui peut s'adapter au contexte local : âge des confirmands etc. Là où plusieurs paroisses s'entendent et élaborent une préparation commune, on pourra imprimer un dépliant pour la célébration. Mais il faut éviter de réduire ces possibilités laissées par le Rituel à un seul schéma par ex. celui qui peut se trouver en librairie, en petit fascicule pour les confirmands, ou que pourrait procurer un confrère tout simplement en augmentant ses tirages,

Enfin un rappel : notre insistance à associer toute la communauté chrétienne à la préparation ET à l'accueil des confirmés.

CELEBRATION (les numéros des pages renvoient au Rituel)

* ENTREE : un chant adapté

* Accueil de l’Évêque ou de son délégué par le prêtre, an représentant du Conseil Paroissial, un catéchiste, un représentant des jeunes. Mais en aucun cas, pas plus de 2 intervenants.

La catéchèse préalable a été faite. La communauté paroissiale est préparée et associés à l'événement. Les réunions de parents ont eu lieu. Il faudra donc se limiter, au mot d'accueil et de présentation. L’âge, le nombre des confirmands, la collaboration des parents , des catéchistes, les accents mis dans la préparation, etc. tout cela peut se dire en quelques phrases.

* SALUTATION PAR L'EVEQUE (pages 25-27)

* PREPARATION PÉNITENTIELLE

Nous rappelons que dans les orientations diocésaines de février 1986, Mgr l'Archevêque demande impérativement que les jeunes reçoivent le sacrement du Pardon sous la forme de la confession individuelle avant leur Confirmation.

Dans le cadre de la célébration, la 1ère forme proposée par le Rituel (page 28) convient en générai très bien. On peut adapter les invocations si au confirmand, succèdent un parent, un catéchiste…

* GLORIA : si l'office du dimanche ou de la fête le mentionne.

* COLLECTE (pages 29-30). On peut proposer les formes des pages 30-31 si les enfants sont très jeunes.

* LECTURE : une seule et l'Évangile. Si la Confirmation est célébrée le samedi ou le dimanche, on donnera - si leur sens ne s'en éloigne pas trop, - la préférence aux lectures dominicales. Dans certains cas on sera néanmoins invité à se référer aux lectures proposées (pages 69 etc.)

* HOMELIE.

* APPEL DES CONFIRMANDS : si leur nombre est élevé, l'Évêque demande aux confirmands de se lever tous ensemble pour manifester ainsi leur volonté d'être confirmés. S'ils ne dépassent pas la trentaine, les candidats sont appelés nominativement et présentés à l'Évêque, L'appel par son nom, exprime une vocation. Le prêtre fera cet appel, de préférence à un catéchiste.

* PROFESSION DE FOI : 6 formes sont possibles (pages 34-44), On remarquera que la Profession de Foi comporta toujours 2 parties :

  • la Profession de Foi des confirmands : elle exprimera la foi de l’Église plutôt que les convictions du moment, l'assemblée sera témoin et écoutera en silence.
  • Profession de Foi de l'assemblée qui est invitée à se lever à son tour. Cette Profession de Foi sera le plus souvent proposée sous une forme d'acclamation : « Nous croyons » ou le refrain « Un seul Seigneur, une seule Foi, un seul Baptême » (ne pas multiplier les strophes).

* IMPOSITION DES MAINS : une monition très courte. On en rappellera le sens. Elle peut être faite par le célébrant qui invite également à une prière silencieuse, (l'assemblée se met à genoux)

2 prières sont possibles (rituel pages 46-47). Les prêtres présents font également l'imposition des mains.

* CHRISMATION (rituel page 48) : rappel très bref de sa signification (cf. imposition des mains). L'assemblée pourra s'asseoir. Les confirmands s'avanceront accompagnés de leurs parents, ou de leur .parrain et marraine, ou encore d'autres personnes qui comptent beaucoup dans leur vie de foi. Ces personnes posent leur main sur l'épaule du confîrmand. Elles peuvent elles-mêmes le présenter par son nom. Si les confirmands sont plus âgés ceux-ci se présenteront eux-mêmes en disant leur nom d'une voix compréhensible.

Pendant la chrismation, jeu d'orgue au début pendant que les personnes se placent dans l'allée centrale. Puis l'un ou l'autre chant. Mais on veillera aussi à des moments de silence importants sans soutien d'orgue. Le micro permettra à l'assemblée d'écouter également les paroles de la rencontre entre l'évêque et les confirmands : « Sois marqué par l'Esprit-Saint, don de Dieu. » On veillera à ce que le « Amen » soit bien prononcé. Suivi d'un geste d'amitié : on se donne la main, ou on échange un autre geste, un autre signe de communion. (préparer citron, eau, serviette).

* SIGNATURE DU REGISTRE : elle mérite d'être maintenue à moins que la disposition des lieux (chœur étroit, église petite) ne recommande de la renvoyer à la fin de la célébration. Faut-il faire signer parents et confirmés ? Il n'est pas nécessaire d'imposer sa signature nécessairement en face du nom figurant sur la liste. Les catéchistes signeront au bas de cette liste.

* Pas de CREDO (la Profession de Foi a été faite)

* PRIERE UNIVERSELLE : un choix d'intentions (page 77 et suivantes). On peut y puiser ou s'en inspirer.

* A la FIN DE L'EUCHARISTIE : éviter de longues publications ou un nouveau rebondissement : Exhortation etc., etc.

La célébration aura déjà comporté beaucoup de paroles. Un confirmé peut dire une parole de remerciement. Si les mots d'accueil ont été confiés à des laïcs, le prêtre interviendra à un moment ou à un autre. Il serait inconvenant qu'il reste silencieux et n’exprime pas à un moment donné, sa communion avec l'Évêque ou son représentant.

 

NOUS RAPPELONS QUE LA CONFIRMATION PEUT EGALEMENT ETRE CELEBREE HORS DE LA MESSE MAIS TOUJOURS ET DANS CE CAS DANS LE CADRE D'UNE LITURGIE DE LÀ PAROLE

 

 
     
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Assises de la Confirmation - Eglise catholique d'Alsace